Une analyse intéressante du marché locatif sur Bruxelles

L’Observatoire des loyers vient de dresser son bilan annuel du marché locatif bruxellois en se basant sur un échantillon de 4.500 logements en location sur le territoire de la Région bruxelloise.

Le locataire moyen a 42 ans et consacre 700 euros par mois à son logement. Ce chiffre est surprenant, car il montre que le loyer moyen n’a pas augmenté très fortement entre 2004 et 2015.

Le locataire bruxellois est donc âgé de 42 ans en moyenne. La moitié des locataires est âgée de moins de 40 ans. Un quart des locataires est jeune et âgé de moins de 30 ans et un autre quart des locataires est âgé de plus de 50 ans.

En moyenne, le locataire bruxellois consacre 700 euros par mois à son loyer, même si 50% de l’échantillon s’acquitte d’un loyer inférieur à 660 euros. Entre 2004 et 2015 (exception faite de 2008), ce loyer n’a pas augmenté proportionnellement à l’indexation, auquel s’ajoute l’observation du tassement des loyers depuis 2015.

Si la plupart des caractéristiques du logement restent stables dans le parc locatif, la superficie des logements diminue en moyenne depuis quelques années et le niveau de confort s’est lui considérablement amélioré au cours des vingt dernières années, principalement par l’amélioration des performances énergétiques.

Sans surprise, l’appartement est le roi incontesté du parc locatif privé bruxellois, avec une représentation de 92 %, ne laissant que 4% pour les maisons unifamiliales et 4% aux chambres louées chez l’habitant.

Chiffre plus étonnant, la colocation ne concerne que 9 % des locations en Région bruxelloise. Une donnée qui n’a pas significativement évolué ces dernières années. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les colocations, pour des conditions de logement comparables, se caractérisent souvent par des loyers plus chers que des locations ordinaires. Cela pourrait s’expliquer par un désir du propriétaire de prévenir des dégâts éventuellement plus importants dus à l’usure d’un plus grand nombre de personnes ou par des locataires moins concernés par le prix puisque leur contribution au loyer ne représente qu’une partie du montant total.

Enfin, en matière de bail, si un tiers des locataires ont signé pour 9 ans, ils sont tout de même 17 % à avoir signé un bail dont la durée est inférieure à une année. Sans surprise, ce sont les locations d’un à trois ans pour lesquelles l’attrait immobilier est le plus marqué, cette tranche rassemblant 51 % des locataires.
Plus le logement est grand, plus le locataire aura tendance à prolonger la durée de la location. Les studios, eux, sont occupés par des preneurs souvent ponctuels.

Source : Le Soir